Ce matin j’ai eu le bonheur de prendre le café en savourant La Presse plus. Je me suis particulièrement délecté d’une opinion écrite par F. Bernèche, professeur de psychologie. Dans son texte : L’ère du faux, M. Bernèche résume les effets de la « réalité virtuelle » et du manque d’encadrement ... à lire !
Cet article m’a amené à réfléchir sur les effets de la réalité et de la liberté individuelle (de plus en plus virtuelle) sur la vie en communauté. Depuis le début des temps, l’Être humain n’a jamais été le roi de la jungle. Loin d’être le plus puissant, c’est plutôt sa capacité d’adaptation (son intelligence et particulièrement son intelligence sociale) et sa capacité de collaboration (son tissu social) qui a fait sa « supériorité » et lui a permis de survivre.
Je crois en la liberté de choix, je crois que chaque être humain fabrique sa propre réalité. Cela dit, lorsque la réalité individuelle (individualisme) s’éloigne trop de la réalité généralement accepter par le tissu social, c’est tout le monde qui a mal. À force d'étirer la "liberté", on risque de se faire une entorse sociale.
Voilà une belle invitation à la prudence. Liberté certes, mais à quel prix ? Serait-ce au prix des règles absolument essentiels de la vie en société ? De la structure du tissu social ? Même règles qui ont permis à l’Être humain de survivre en temps qu’espèce et donc en tant qu’individu ? Est-ce que la liberté individuelle finira par créer suffisamment de blessure au tissu social pour un jour venir à bout de l’équilibre essentiel entre le bien-être collectif et le bien-être individuel, ou pire encore à la survie de l’espèce ?
Invitation à la réflexion !